Friday, October 19, 2007

L'or bleu: un investissement gagnant

L'eau devrait devenir l'un des biens les plus précieux de notre planète.

Après l'or noir, l'eau est souvent considérée comme la prochaine ressource rare pour l'humanité. Un statut particulier qui dope les cours des sociétés spécialisées dans la gestion de cet élément. Quel que soit le secteur : traitement, collecte, stockage ou encore désalinisation, les cours de ces entreprises offrent des opportunités d'investissement particulièrement intéressantes. La société suisse Geberit a ainsi fait fortune en inventant, dans les années 80, un réservoir d'eau économique. Un succès : l'article s'est vendu à plusieurs millions d'exemplaires. La valeur Veolia environnement, spécialisée notamment dans la gestion et l'assainissement de l'eau, cote 61.98 euros contre 33.60 euros en 2000. L'optimisation de la gestion de l'eau est en effet un enjeu majeur. Mais "contrairement aux idées reçues, ce n'est pas une matière première", prévient d'emblée Hervé Thiard, de la banque Pictet. Il y aura toujours de l'eau, seulement elle change de forme. Ce qui coûte cher, c'est sa transformation et son transport."Que ce soit dans les pays en développement ou dans les pays développés, les infrastructures sont en mauvais état, ou insuffisantes pour l'approvisionnement des populations. En effet, "rien que pour les pays développés, les travaux pour remplacer les infrastructures demandent plusieurs dizaines d'années", poursuit Hervé Thiard. Plusieurs indices permettent de suivre les progressions des entreprises spécialisées dans l'eau. Le "Palisades Water Index" américain, par exemple, est passé entre 2006 et 2007, de 1587 points à 2002 points. Idem pour l'indice "ISE-B&S". Créé en 2006, il regroupe une vingtaine de valeurs du marché de l'eau. Il est à 91.34 points contre 62 à son lancement.
L'eau potable : un enjeu financier. Si ce secteur ne connaît pas la forte croissance des éoliennes ou des panneaux solaires, ces performances sont néanmoins très bonnes. "Ce secteur est plus traditionnel que celui des énergies nouvelles, analyse Olivier Genpier, responsable produit Bourse à la Société Générale. L'eau est un marché plus mature, alors que celui des énergies nouvelles bénéficie d'un engouement basé sur le potentiel futur de cette thématique." Pourtant à terme, les besoins d'investissement induits par la rareté de l'eau se chiffre "entre 600 et 1 000 milliards de dollars", poursuit Olivier Genpier. En effet, le secteur public gère à 90% la fourniture d'eau, selon un rapport de la Société Générale. Les investisseurs misent donc sur l'augmentation des entreprises privées pour répondre aux besoins des populations.
C'est article est publiqué au Lefigaro.fr

4 comments:

Anonymous said...

Hola Fernando,
É um imenso prazer visitar o teu blog. Pude observar que tras de vários assuntos, inclusive de ordem cientifica. com meus melhores votos de estima.
Do Brasol
Geraldo

Lapa said...

TOP PORTUGUESE LANGUAGE UNIVERSAL WRITER: CRISTOVAO DE AGUIAR

(PASSANGER IN TRANSIT)

wrote about Portuguese colonial war

BOOKS:

“PASSAGEIRO EM TRÂNSITO” ; “RAIZ COMOVIDA”; “RELAÇÃO DE
BORDO”; “MARILHA”; “A TABUADA DO TEMPO”; BRAÇO TATUADO”; “MIGUEL TORGA O LAVRADOR DAS LETRAS”

He has, also, translated into Portuguese the Wealth of Nations by Adam Smith.

He has been awarded several prizes.

Don't forget the name of this great author, you'll be hearing of him soon.


Please, add this blog to your favourites,


Thanks for visiting this new literary blog

This sculpture in the picture was made, in cement, by a great artist friend of mine, named Eugénio Macedo.

Anonymous said...

beaucoup appris

Anonymous said...

tres interessant, merci